Casamance

Représentant majeur de l’Art nouveau français, Hector Guimard inspire ce motif d’une rare élégance. Réalisé à l’aide d’une laque métallique qui lui confère un certain relief, les lignes qui le constituent semblent avoir été patinées par le temps.

La collection s’ouvre sur un jardin au graphisme raffiné, apaisé par la présence de l’eau. Les éléments sont rehaussés d’encres sablées et métalliques, faisant vibrer la lumière sur les feuillages dans de précieux jeux de volumes. L’une des versions est proposée sur un fond métallique doré.

Sa frénésie créatrice, ses courbes élégantes, ses formes harmonieuses s’inscrivent dans le motif de ce faux-uni. Il est composé d’une multitude de petits éléments géométriques en gomme, parfois dorée, parfois mate, contrastant avec leur fond.

Alexander Calder, fondateur de l’art cinétique, modélise le monde par de petits fils de fer. Ses structures délicates et mobiles au gré du vent inspirent Casamance pour ce dessin. Cette composition moderne présente un enchevêtrement de lignes parfaitement équilibrées. Ces éléments sont disposés sur un grain texturé. ALEXANDER se décline en une gamme de teintes d’une très belle matité, évoquant la peinture à la chaux.

Auguste Herbin donne sens à l’abstraction en créant des correspondances entre formes et couleurs. Il se consacre à une peinture géométrique, constituée de figures en aplats de couleurs.

De ce dessin d’inspiration organique émane beaucoup de douceur et de lumière. GINO est réalisé à l’aide de figures de différentes textures, aquarellées, puis découpées avant d’être assemblées. 

Inspirée de l’œuvre de Delaunay et de sa fantastique exploration de la couleur, SONIA couvre la toile de la résonance de ses teintes. Sur un grain délicat, un motif géométrique affiche sa démesure dans des jeux de textures. Ce dessin audacieux, à l’image du couple formé par Robert et Sonia Delaunay, est décliné en quatre coloris.

Il appelait ses œuvres des « improvisations ». Avec une constante recherche d’abstraction, Kandinsky composait ses toiles en apposant signes et couleurs sans ordre apparent. Réalisés dans des teintes douces ou puissantes selon les versions, les aplats de couleurs sont enrichis de superbes jeux de textures.

Ce dessin est inspiré par le feuillage du somptueux Madhuca, un arbre apprécié pour ses nombreuses vertus. Il est entouré d’une exubérante végétation peinte à la main. Le tracé irrégulier et la texture paille confèrent à la composition un caractère artisanal et unique. Dispersés en tous sens, les feuillages sont rehaussés de la luminosité du blanc. La gamme de teintes - kaki, sable, noir et blanc - fait écho à l’élégante simplicité de ce tableau végétal.

Dans des camaïeux de teintes douces, une nature précieuse s’exprime avec un réalisme saisissant. Cette texture couvre les murs de ses feuilles d’eucalyptus ondulant au gré du vent. La texture du papier est parfaitement repérée avec le dessin, soulignant les nervures et contours des feuillages.

Entrez dans un jardin… Pas n’importe lequel, le plus vaste du Sri Lanka. Peuplé de bambous et de figuiers de Java, bordé de plantes et d’épices, PERADENIYA détient le secret des atmosphères fascinantes. Le papier emprunte la texture naturelle du jonc de mer et restitue la richesse de teintes d’une nature aux parfums envoûtants.

Ce panoramique est une évocation poétique d’une promenade dans le Jardin royal, peuplé d’essences rares. La texture paille apporte au tableau un aspect brut et naturel. La végétation se révèle par une infinité de couleurs, obtenues par impression digitale. A l’origine peints à la main dans un graphisme délicat, les toucans et flamants roses se côtoient au milieu de bananiers, de cocotiers et de frangipaniers. 

L’oasis de Baharia inspire un dessin végétal au graphisme délicat. Proposé en cinq versions, mates ou métallisées, BAHARIA présente un tracé d’une grande finesse obtenu par l’utilisation de quatre films en superposition. Une encre sablée vient sublimer certains détails en leur apportant un précieux volume.

Fleur aquatique sacrée, le Castalia trouve sa place dans les rites ancestraux, au même titre que les parures d’or et objets précieux. Une grande diversité de techniques retranscrit la richesse de cette fleur sur le papier. Composée de craie, d’encre métallique et de laque, elle présente de somptueux effets métallisés et de très beaux volumes. 

Dédié à la déesse de la beauté et récemment restauré, le temple Denderah rayonne de nouveau. Resplendissant de ses couleurs d’origine, il inspire à Casamance une composition florale d’une grande richesse. La profusion de fleurs répond à la profusion de couleurs. Pas moins de huit encres ont été nécessaires pour reproduire la splendeur des décors égyptiens.